Mes Voyages Randonnées :
Désert, Montagne & Equitation
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Ali nous réserve une petite difficulté que les dromadaires contourneront.
En l’occurrence, il s'agit de passer une dune, créée entre les falaises de grès.
Cette méharée d'une semaine était proposée en 2009 par Ali Zegri au prix de 400 € environ, sans le vol le vol Paris-Djanet (pris séparément).
La caravane était composée d'Ali, un cuisinier, 1 chamelier, 2 clients et 4 dromadaires pour le transport de l'intendance y compris les sacs de voyages. En cas de fatigue, il était possible de "faire chameau".
Les repas conçus par le cuisinier étaient de type européens: thé, café, beurre, confiture, kessera au petit déjeuner, repas froid à midi et plats chauds le soir avec de la viande, riz, pâtes, spaghettis.
Nuit à la belle étoile.
Appréciation
A l'arrivée à l'aéroport, nous étions attendus par Ali.
Tous les membres de l'équipe accompagnante, le guide, le cuisinier et le chamelier, se sont avérés très professionnels.
Séjour riche en découvertes, paysage magnifique, vestiges néolithiques.
Sécurité
Tel. : 00213 6 64 60 48 89
Page Ali:
Algérie : D'Essendilène à Djanet dans les tassilis N'Ajjer
Méharée organisée par Ali ZEGRI
Avril 2009
Sauf exception, toutes les images sont cliquables pour accéder à une autre page, généralement pour être agrandies.
19/04/2009: Venant de Paris, le vol s'est posé la veille à Djanet Tiska , situé à une trentaine de kms de la ville.
Ali nous réceptionne (Marie-France et moi) comme convenu.
Vu l'heure tardive, bivouac à proximité de l'aéroport à Tinras comme en 2007.
Réveil somptueux dans le désert.
Après une matinée passée en préparation à Djanet (autorisation de randonner dans les Tassilis, achat de légumes frais) et un transfert de 80 kms, nous voici à Ekrar, à quelques pas d'Essendilène, lieu de rendez-vous avec les chameliers et leurs dromadaires.
Dans la soirée, Ali souhaite nous faire découvrir la guelta, qui se trouve à 2 kms du campement.
Il est déjà tard, nous nous engageons dans le défilé pour atteindre la guelta.
Avec les ombres du soir tombant, les lieux s'enveloppent d'une voile de mystère. Il faut faire demi-tour, la nuit s'installe.
A regret, nous prenons le chemin du retour.
Quand reviendrai-je à Essendilène?
.
20/04/2009 : La nuit fut excellente, le ciel nocturne est ici extraordinaire du fait de l'altitude, environ 1.100m. La pureté du ciel nous rapproche de la myriade d'étoiles...
Le petit déjeuner, prêt pour 8 heures, composé de façon classique pour les européens : confiture, beurre, café, thé, fromage (vache qui rit), nous attend.
Pendant ce temps, les chameliers chargent les dromadaires.
En début de randonnée, nous affrontons une petite difficulté, un passage étroit qui requiert un peu d'attention pour éviter un accident préjudiciable aux dromadaires.
La méharée se poursuit le long des oueds, parfois entre les falaises de grès rouge, vertigineuses et mystérieuses à la fois.
Halte méridienne à Talat Tense, pour un déjeuner à l'ombre d'un rare acacia, bienvenu pour l'occasion. Le cuisinier prépare la kesserra.
Vers 15 heures, peu après la petite sieste réparatrice, nous poursuivons.
Le décor, toujours aussi minéral et ses perspectives lointaines, invitent les marcheurs que nous sommes, à une petite réflexion sur notre dimension dans l'univers et la place que nous occupons sur cette terre .
Marie-France a pris place sur un dromadaire, équipé d'un selle touareg et destiné à nous porter pour le petit coup de fatigue éventuel ou pour le simple plaisir de rêver.
Derniers instants de la journée à Tikobaouine.
Un dernier thé avant d'aller dormir.
21/04/2009. Réveil à Tikobaouine.
Avec une luminosité parfaite au lever du jour, les rayons du soleil éclairent et sculptent le grès pour créer une palette de nuances ocres dont je ne me lasse pas.
Le relief des Tassilis apporte une touche de mystère, mais aussi une multitude de paysages différents en très peu de temps.
Vu la couleur de la végétation, les pluies d'hiver ne sont pas venues bénir ces sables arides pour en faire un jardin d'Eden comme cela arrive de temps à autres dans le désert.
Le désert recèle aussi, parfois, des surprises. Comme ici, un tumulus à couloir central .
L'originalité de ce monument par rapport à celui découvert en 2007, tient à sa localisation à flanc de colline et clairement orienté à l'est.
La surprise viendra aussi d'ailleurs, lorsque au retour, je survolerai la région sur Google Earth.
A 1 kilomètre de là, au sud-est, il en existe une demi douzaine!!!
Une autre fois, Inch'Allah!
Nous repartons pour quelques heures de marche, le ciel dégagé nous promet une journée très ensoleillée.
Ali, trace la route..
Nous le suivons au milieu de ces cathédrales de grès accompagnées de quelques sentinelles pétrifiées pour garder ce territoire, sanctifié par sa beauté inouïe!
Après le déjeuner, j'explore les alentours en évitant de me perdre dans un dédale d'étroits passages ombragés...
Nous gravissons la dune.
Un peu plus loin, à proximité de la résidence de l'Aménokal, déjà visitée en 2007, nous établissons le campement pour la nuit à Gerafamoud.
22/04/2009: Avant de reprendre notre marche quotidienne dans cet environnement désertique, minéral mais chaleureux par ses couleurs, le sable présent partout, parfois là où on ne voudrait pas qu'il soit (chaussures, duvet,...), petit détour pour revoir la grotte qui servait de résidence à l'Aménokal.
Les Tassilis sont très riches en vestiges néolithiques.
A Tilafaso, la représentation d'une danseuse, semble-t-il, dont la réalisation daterait aux environs de 2.000 à 5.000 ans avant notre ère.
Plaisir de cheminer ensemble.
Arrivée au campement à Assassou, préparation de la Tagueila. Aussi ici
La galette sera ensuite émiettée pour être mélangée au plat principal .
23/04/2009: Assassou un peu après l'aube.
La parcours d'aujourd'hui est un plus technique, tout au moins au départ.
Ma princesse préfère prendre de l'altitude et retrouver son souffle.
Rencontre féérique, un chamelier touareg à l'allure altière, juché sur un très beau dromadaire targui, tout blanc, nous croise, à la tête d'un troupeau de méhari, attachés les uns aux autres, les uns derrière les autres.
Pour rejoindre son campement, conduire ses bêtes au pâturage?
Pause midi à Amelek.
Pose bivouac à Tin Tlamin.
24/04/2009: Ali souhaite tester notre monture avant le départ.
Nous y sommes tous: guide, chamelier, cuisinier, touristes et dromadaires.
La dernière étape est rapide, caillouteuse, sablonneuse et descendante.
Djanet est à proximité.
A l'horizon, nous apercevons le flanc ouest de l'oued.
Pause nutritive de la mi-journée au pied de quelques improbables sentinelles du désert, sculptées par le vent.
Pour ces derniers instants de bonheur en méharée, je m'installe sur le dromadaire pour rêver et me laisser bercer.
A quelques encablures, l'oasis de Djanet, telle une île au milieu de l'océan.
Les chevaux vapeur remplacent nos montures.
25/04/2009: Retour à Djanet.
A proximité de l'aéroport le site de la "Vache qui pleure".
Retour à Tinras au bivouac de la première nuit.
Dernier thé au Sahara. Il est bientôt l'heure de rejoindre l'aéroport, Djanet Tiska, tout près.
Pour naviguer dans le site, après avoir navigué sur google, placer la souris en dehors de la carte.
Températures moyennes à Djanet
Données fournies par : http://fr.climate-data.org/
Organisation de la méharée
Voir Ici